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 Lysia des Bois, ou le sanglot anonyme

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Lysia
Tofukaz
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Lysia


Nombre de messages : 232
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MessageSujet: Lysia des Bois, ou le sanglot anonyme   Lysia des Bois, ou le sanglot anonyme EmptyMer 2 Juin - 22:28

Ploc. Ploc. Sur les flots de lamer des baies de Cania résonnèrent promptement deux bruits sourds. Deux bruits de tristesse et de haine. Deux larmes. Agenouillée sur le sable froid et irritant, une mère effondrée regardait l’écume innocente portée par les vagues. Anéantie. Elle serrait contre elle la seule chose qui lui restait, que la vie avait bien voulu lui donner : Sa jeune fille, de quelques mois. L’enfant silencieux, regardait de ses petits yeux verts le visage rompu de sa mère. Devant elles, gisait le corps en plein cœur perforé d’une fine lame, d’un fière et loyal Bontarien.



I. Prémices


En l’an 624, par un mois de Maisial mouvementé, les conflits entre les deux cités rivales étant entrain de redevenir d’une amplitude comparable à celle contée par les plus anciens, du temps de la Guerre. Nuits et jours le sang coulait et les hurlements déchiraient les oreilles des plus sourds. Dans chaque camp, une organisation incroyable ne laissait rien au hasard. Espions et guerriers, geôliers et fossoyeurs, chacun avait son rôle bien précis. Tel était le quotidien de peuple d’Amakna.


Uma était une femme ordinaire, disciple d’Eniripsa avant de se marier à ses seize ans où elle laissa sa vocation pour devenir bûcheronne, comme ses parents l’avaient été avant elle. Son mari quant à lui, adorait brillamment Sacrieur. Engagé dans les rangs Bontariens depuis son plus jeune âge, sa détermination et son ambition lui avaient permis d’acquérir un rang non négligeable en servant la Milice comme espion. Il ne va sans dire que son métier fort dangereux le poussait à quitter régulièrement son foyer pour accomplir ses missions. Ils habitaient une petite maison dans un bruyant quartier de Bonta, à quelques centaines de pas de la bibliothèque et à même distance de la taverne. La fille née de leur union vit le jour au mois de Septange, lors des dernières floraisons. Ils l’appelèrent Lysia. Lysia comme la beauté du soleil, comme la douceur de l’eau, comme le charme des bois.


A sa naissance, leur vie s’adoucissait. Uma arrêta de travailler pour s’occuper de sa fille et lui coudre des vêtements. Son père lui, construisit un petit instrument avec du bois d’oliviolet et du fil résistant pour accompagner son petit champ typique des anciens membres des Exclus. Cette organisation disparue à l’époque de la naissance de Lysia, servait principalement au trafic de
pierres précieuses et planifiait couramment des cambriolages dans divers hôtels de vente.

Lysia grandissait rapidement. Ses premiers petits cheveux venaient couvrir sa tête innocente. Elle adorait par-dessus tout jouer avec son petit hochet du Dark Vlad. Régulièrement, ils partaient se balader le long des bais de Cania, le long des plages. Et tout se passait bien jusqu’à ce jour.


Le premier jour de Juinssidor 624, au couché du soleil, la petite famille se promenait comme à son habitude. Sur le chemin du retour, se déroula en un instant dérisoire un acte ténébreux. De l’ombre, trois hommes sortirent. Uma, au bord de l’eau, n’aura jamais aperçu les agresseurs. Deux d’entre eux s’avancèrent, l’un assurait la protection du second, qui lui, se cachait à moitié dans l’ombre pour lancer de sournoises attaques. D’un geste rapide, Lysia fut mise à l’écart par son père, qui se défendait tant bien que mal, arrivant à laisser ses adversaires en retrait. Voyant la lutte traîner, le troisième homme approcha alors. Les deux autres se reculèrent légèrement. Il était leur chef, et ne voulait pas retarder leur mission. Le supérieur regarda son antagoniste de haut en bas, et en un court instant, commença à mimer des gestes de ses mains. Désorienté, le père de Lysia devenait peu à peu incapable de faire le moindre mouvement, et en l’espace de quelques secondes, se vit fourvoiement transpercé par la lame d’un des brigands. Ils disparurent comme ils étaient venus, laissant un cri s’échapper de la bouche de l’offensé. Uma accourut alors, et s’effondra devant le désolant spectacle.


En rentrant chez eux, elles étaient toujours sous le choc. Et progressivement, leur vie changea de façon considérable. Uma commençait à avoir du mal à payer à la fois la nourriture et le loyer, et dut se remettre à travailler. Dans les yeux de Lysia était né une incompréhension, un malaise.


A ses cinq ans, Lysia fut embauchée par un grand exploiteur dans les champs non loin de Bonta. Sa mère ne l’approuvait pas, mais devait bien avouer qu’elles ne pouvaient plus se passer d’un second revenu. Avant de partir pour sa première journée de travail, Uma l’appela pour lui remettre quelque chose. Elle connaissait bien la pénibilité du labeur. Pour fortifier sa fille, lui donner du courage et la protéger du soleil brulant, elle lui donna un chapeau de paille ayant auparavant appartenu à son mari. Elle l’avait récupéré sur la plage avant de s’en aller à jamais de cet endroit. Lysia était très surprise, ravie, heureuse et fière de pouvoir revêtir la coiffe de son père.

Dans les champs, elle réalisait de simples tâches tout au long de la journée, principalement sur les jeunes pousses de céréales en tous genres. Etant la plus jeune travailleuse, elle avait légèrement provoqué de la compassion et de la tendresse vis-à-vis de quelques autres salariés, ce qui rendait ses journées d’une souffrance un peu moins âpre à ses yeux. Elle rentrait le soir tombant alourdie de quelques petites pièces durement gagnées, ce n’était pas grand chose mais suffisait à combler le déficit du loyer.

Elles s’habituèrent vite à ce quotient. Une vie au jour-le-jour, sans vraiment de projet et d’ambition. Uma veillait à la santé de sa petite fille, qui ne se plaignait jamais de quoi que ce soit bien qu’elle rentrait chaque soir fatiguée et égratignée. Une saison passa. Puis une deuxième. Lysia n’était plus la petite fille doucette d’autrefois. La faux l’avait musclée et lui avait donné de la détermination. Elle avait forgé son caractère, donné une envie. Derrière la longue chevelure blonde soleil, le chapeau de paille bien trop grand pour sa tête, les yeux vert comme les plants de houblons, naissait peu à peu l’envie d’en savoir plus sur son père, si mystérieux à ses yeux tant sa disparition fut hâtive. Elle se doutait bien de ce qu’il fut arrivé, mais ne savait pas le pourquoi. Seule sa mère pouvait lui en dire plus. Elles n’en avaient jamais parlées, même si Uma faisait souvent référence à son mari sur divers point…

-Tu es aussi forte et courageuse que ton père !
Lui disait-elle.

Lysia grandissait, comme sa passion envers son père. Et un jour, elle alla demander à sa mère de lui en parler, de lui expliquer. Non sans peines, Uma s’y résolut. Bien que rapide, son récit fut explicite et dégageait fortement ses émotions. Il avait été la cible d’un assassina commandité par la Milice de Brakmar, la sombre cité des Landes. Leur mari et père était un espion et avait de grandes responsabilités, il dirigeait un groupe au service d’Amayiro et menait régulièrement des campagnes sanglantes dans l’ombre. Lysia était terriblement choquée. Elle s’attendait à tout, mais n’avait pensé à ça. Elle imaginait la mort de son père comme un vol ayant mal tourné ou bien une action du célèbre groupe des Exclus. Mais cette révélation se montra pour elle comme une évidence tragique. Assise sur un tapis, elle n’en revenait pas, ses yeux restait grands ouverts et elle resta figée de longs moments.


Dernière édition par Lysia le Mer 2 Juin - 22:43, édité 2 fois (Raison : (mise en page))
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MessageSujet: Re: Lysia des Bois, ou le sanglot anonyme   Lysia des Bois, ou le sanglot anonyme EmptyMer 2 Juin - 22:33

II. Abyssale tourment


Le lendemain, elle alla se présenter à la Milice de Bonta, pour se faire engager. A huit ans, avec son chapeau de paille et son petit sourire timide, elle ne fut pas prise au sérieux. Tous autour d’elle rigolaient, des gardes aux paysans, des responsables aux cochons apprivoisés. Furieuse, son petit sourire s’estompa, d’un geste rapide et spontané, elle attrapa son arc et embrocha un des porcs de l’enclos. Stupéfiés. Plus un bruit.

- Tu ne manques pas de culot ! Mais c’est un beau tire, tu m’as impressionné.


Son habilité et son toupet avaient payé. Amayiro lui accorda une place au sein d’unepetite compagnie agissant sous les ordres directs de la Milice. Elle suivit une formation rapide avant de se voir confier ses premières missions. Elle était impatiente, sûrement de déchaîner sa colère et une envie de vengeance, mais cela ne l’empêcha guerre de suivre attentivement et scrupuleusement les entraînements intensifs et de se plier aux lois militaires de la cité. Cette fois, son air de jeune fille ne lui servit à rien, elle ne pouvait en espérait tirer quelconque compassion. Pendant trois longs mois, elle resta à combattre des troolls et canidés. Au mois de Javian, avec les nouveaux départs, et pour remplacer les soldats défunts, on la mit en service.

Sa première mission était banale.Traquer, observer, et tuer quelqu’un. Elle en était surprise. Elle pensait mener des missions plus conséquente, et non de passer des jours pour une seule personne. Mais elle n’osa pas le moins du monde porter contestation pour sa première charge. Elle s’exécuta et revint quelques jours plus tard, sans le moindre signe de fatigue ou de rancœur. Elle avait tué pour la première fois, sans la moindre hésitation, pourfendant d’une flèche le cœur d’un vieil homme.

A peine revenue on lui redonna une missive semblable. Et ce fut ainsi pendant des semaines, des mois. Ses succès étaient de plus en plus impressionnants et elle monta rapidement en grade. De délicates cibles lui furent réservées. Image d’une statue meurtrière, elle restait dans l’indifférence de ses actions. Des hommes, des femmes, des enfants. La liste devenait longue. Elle se faisait à cette vie, prenant de nombreuses habitudes : Une fois sa victime repérée, elle attendait que sa cible soit dans sa demeure pour l’exécuter. D’une flèche. Elle ne s’était jamais donnée le droit à l’erreur et ne l’a jamais commise. Aussi, les dires sur son talent ne manquèrent pas de se rependre de chaque côté des clans. Oto Mustan n’appréciait guerre qu’une fillette agissant seule, arrive à mettre en mal ses troupes et assassine plusieurs dirigeants. Il décida de l’ajouter sur la longue liste de personnes recherchées, mais sans grande importance… Du moins, pour le moment.


Lysia avait de nombreuses relations un peu de partout, et était informée dès la vue d’un Brakmarien. A moitié autonome, elle se passait bien d’autorisations pour bondir sur la moindre alerte. Elle était toujours à la recherche des assassins de son père, qui, bien qu’elle les ait aperçus à son plus jeune âge, restait dans sa tête telle une cicatrice.


Ses victimes se comptaient par centaines. Elle était devenue la plus grande crainte des contrées. Le malheur des uns fait le bonheur des autres: avec ce climat de terreur, certain ne sortait plus de chez eux de crainte de tomber nez-à-nez avec l’enfant, si bien que les conflits commençaient à s’apaiser. Lysia ne s’arrêtait pas de grimper en côte, tout comme l’exaspération à son sujet des chefs politiques de la cité sombre. Ils décidèrent par conséquent, une solution radicale : ils posèrent un nouvel avis de recherche. Mais point semblable à ceux des autres petits mécréants de terroristes. Non, ils mirent une récompense tout autre. Une somme jusqu’alors jamais vue, de quoi faire vivre une famille durant des générations ! L’offre était si alléchante que certain Bontariens n’hésitèrent pas à partir à sa recherche. Prise de court, elle était désorientée et devenait extrêmement susceptible, le plus petit craquement de branche à ses alentours et Lysia était, arc et flèche à la main, retournée.

Bien qu’elle échappait aisément à tous ses chasseurs de primes, elle devenait folle de sa persécution permanente. Après avoir préparé quelques affaires, elle se mit en route pour la forêt d’Amakna dans laquelle elle resta parmi les bêtes en se fondant à la nature. Au pied des arbres, dans une grotte, ou bien au bord des falaises… Elle n’avait aucun lieu favori. Personne ne savait où la trouver. Et il aurait été dangereux de la chercher dans son même territoire. Pauvres de ceux qui l’ont fait.
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MessageSujet: Re: Lysia des Bois, ou le sanglot anonyme   Lysia des Bois, ou le sanglot anonyme EmptyMer 2 Juin - 22:37

III. Chavirement


Installée dans ce qu’elle considérait comme son habitat, elle continuait néanmoins ses traques, sous ses propres ordres. Vivant seule dans le danger permanent, sa vie était monotone, mais elle ne s’en lassait pas, elle en permanence s’adapter aux caprices de la nature. Dans la forêt, chaque jour est un jour nouveau, si on prête attention, on aperçoit la beauté de la nature vierge, on s’éloigne de tout l’artifice de la vie et de la souffrance. C’est pour cela que Lysia se passionnait de ces lieux. La nature, c’est comme une douce et belle musique, elle apaise et elle fortifie, elle donne l’espoir et elle relance les désirs. Lysia s’y sentait bien, comme si elle se remplissait de vie. Mais elle restait trop dure, trop fermée sur elle, envahie par le sentiment de haine et de violence. Elle se refusait d’avancer et nourrissait sa foi de sang. Sans s’en rendre compte, elle se laissait pénétrer de souffrances et se refusait à elle-même de ce qu’elle était. Sa ténacité était inimaginable, à croire que Crâ la protégeait.

Elle vécut comme ça, pendant plusieurs saisons. Elle s’était faite sa place dans la forêt et la respecter comme sa sœur. Elle rencontra un autochtone auquel elle s’attacha. Une petite souche de bois, qu’elle ne quitta rapidement plus, dès qu’elle partait de sa forêt. Ezenix, l’appelait-elle. Elle ne manqua pas, durant cette période, de retrouver les assassins de son père et d’exécuter sa vielle vengeance. Elle les tua devant leurs femme et enfants, chez eux, ou bien dans la nature. Rien ne pouvait empiéter sur sa détermination. Et bien que sa vengeance accomplie, elle continuait d’en vouloir à tout un peule l’ayant privé de père.


Quantième de morts. Quelle aisance. Nullement un jeu telle la facilité lui était épouvantable. Elle suivait la même méthode, à chaque fois. Pourtant un soir, il ne s’en est passé de la sorte.

Lysia avait repéré un vil Brakmarien, vivant avec sa femme et son fils dans une demeure à proximité des enclos. Dès le couché du soleil, elle se mit en route, et agit à son habitude. Passant par des égouts débouchant sur les Landes, elle s’introduisit dans le quartier de sa cible. Longeant les murs, cachée par le noir, ses pas étaient aussi silencieux que le vent et sa présence ne se remarquait guerre plus que celle d’une Arakne dans une grange. Elle s’approchait de la masure du couple doucement, en prêtant attention aux moindres détails. Arrivant sur les lieux, elle se dit:

-Ah les idiots, ils ont laissé la fenêtre ouverte…


Le travail allait lui être des plus faciles. Attrapant son arc d’Ebène, et sortie une flèche empoisonnée et arma son tire. L’homme était assis sur une chaise en face de son fils. Il ne se doutait de rien, et vivait sa vie comme à son habitude. Lysia quant à elle, tendit son arc d’un coup sec. Elle ne quittait l’homme des yeux. Oreille ouïe pour seule garde, elle attendit quelques secondes. Elle avait vu l’homme prendre sur le mur, un drôle de bois, tendant quelques cordes dans une régularité peu singulière. Curieuse d’en savoir plus, elle ne bougeait plus en attente de voir l’homme se servir de l’objet. Elle n’eut à attendre. L’homme commença à frotter les cordes de façon ordonnée et surpassa le son par sa voix chantante. La mélodie était harmonieuse et douce. Lysia détendit alors son arc, et d’un geste absurde, laissa tomber son arme par terre, les yeux rivés vers sa cible. Tant d’années avaient passé, mais elle reconnut sur l’instant, la musique que son père lui chantait des années auparavant. Elle resta figée, ne bougeait pas d’un pouce, et ses biens grandes précautions n’étaient plus un souci pour elle. Ses yeux grands ouverts, fixait l’homme joyeux devant son fils, puis, quand celui-ci parti, l’instrument de bois et de ficelles. Toute la nuit, sans bouger. Au soleil levant, son regard stupéfié, étant toujours plongé devant la fenêtre alors fermée. Elle ne trouver plus quelconque force, elle avait réalisé, de la façon la plus dure qui soit, l’énorme souffrance qu’elle avait causé, les vies qu’elle avait déchiré, les familles qu’elle avait brisé. Virulent poisson qu’est l’amour, amour qu’elle avait transformé en haine dans son cœur et qu’elle rependait sauvagement.


Le premier gardien effectuant laronde matinale l’aperçut contre un mur, désarmée, et quelques minutes plus tard, Lysia se retrouva dans des cachots de la milice. Elle ne s’était pas encore complètement remise de ses idées, et bafouillait quelques mots çà et là. Content de la prise, Oto Mustan décida d’une punition exemplaire à son encontre. Il la fit enfermer dans une cage, en plein milieu de la place commerciale de la cité, à la risée des regards, ne lui donnant que de quoi survivre… et encore.


On se moqua bien d’elle, la si célèbre et crainte jeunette, impuissante dans sa misérable cage à Kanigrous. On se moqua bien d’elle, qui fut capturer par un benêt de gardien à moitié saoul. Ce n’était plus qu’un objet, qu’une exposition tout public.






(A suivre…)
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