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 Samus, un soir d'hiver...

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Samus
Tofu Royal
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MessageSujet: Samus, un soir d'hiver...   Samus, un soir d'hiver... EmptyDim 22 Fév - 3:28

Le voile d'une nuit froide s'étendait progressivement sur les terres d'Amakna. L'hiver était
désormais bien présent et les pas des aventuriers foulaient une neige poudreuse d'un blanc étincelant. Nombreux étaient les sadidas qui souffraient d'engelures, n'ayant pas troqué leurs sandales contre de bonnes bottes chaudes.


Au milieu de cette glacière, une cheminée fumait, et sous cette cheminée un conduit s'y
trouvait, menant droit à un doux foyer. Là, Samus se tenait à moitié couchée sur un fauteuil, l'air
nonchalant, regardant les flammes qui embrasaient quelques buches dans l'âtre. Elle tenait dans ses bras sa petite pandalette qui suçotait bruyamment une sucrerie.


Le calme régnait dans l'aéroport et cela était assez rare pour le souligner. Missive brisa ce
silence:


« Dit Maman, y'a pas de papa ce soir? »

Samus sortit de ses pensées et regarda la boule de poils et ses grands yeux. Elle lui sourit d'un air attendri.

« Non pas ce soir ma chérie, on reste que toutes les deux. »

Le silence retomba puis Samus fit mine de se lever. Elle était dans un de ces soirs où elle se remémorait toute son existence. Missive descendit et se mit assise en tailleur sur le tapis devant la cheminée. Elle regardait sa mère adoptive d'un air curieux. Elle ne l'avait jamais vue aussi calme et posée. La iopette regarda la boule de poils et esquissa de nouveau le même sourire. Missive lui
rendit.


« Je vais te raconter une histoire, tu veux?

-Oh oui une histoire! » s'empressa d'applaudir la pandalette.

« Doucement, Isaya dort en haut et tu sais que quand on la réveille en pleine nuit elle est de mauvais poil, un vrai trool. Je vais te raconter l'histoire d'une guerrière.

Cette fille est née d'un père Iop, du nom de Luptor et d'une mère Sacrieuse et sublime se prénommant Alaryane. Cette petite fille, c'est moi. J'ai grandi dans les rues d'Astrub. Mes parents habitaient dans le quartier des boulangers et pour cause, ma mère était une fameuse pâtissière. Tout le monde venait gouter à ses tartes. A moins qu'ils ne venaient pour elle. A vrai dire c'est
vrai qu'elle était très très jolie et elle attirait tous les regards. Elle inspirait la joie de vivre et était
heureuse avec son époux, encore plus quand je suis arrivée.


Alors que j'avais à peu près ton age, j'étais déjà en cavalcade dans toute la cité. J'avais un groupe d'amis et ensemble on faisait toutes les bêtises possibles. Oh on allait à l'école ensemble c'est d'ailleurs là que j'ai rencontré le premier garçon de ma vie. Il s'appelait Vlad, un joli brin d'Iop ce gamin. Mais il parait qu'il a mal tourné. J'ai parcouru les rues de la cité mercenaire jusqu'à mon adolescence, grandissant avec mes compagnons. Mon père, mercenaire et chasseur de prime m'a appris le maniement de la plus noble des armes: l'épée. Bon j'étais pas des plus douée à vrai dire, je préférais étriper les gens à mains nues mais à force de pratiquer j'ai su manier la lame.

Ma mère, pour sa part, me demandait de l'aider à préparer du pain et des pâtisseries, j'ai donc bien vite appris l'art de boulanger. J'en ai consommé du pain dans ma vie mais je n'ai jamais pris
de bidou comme Isaya hihi! A cette époque j'ai aussi travaillé dans les champs. D'après mon père cela fortifiait mon corps. Je pense qu'en réalité ce qui fortifiait mon corps ce n'était pas le fait de faucher et de porter des kilos de céréales et de farines. Ce qui m'a surtout musclé c'était le fait de me rouler dans le foin avec un jeune cra du nom de Dron. Ah qu'est ce qu'on rigolait bien ensemble.

Cependant le temps a passé et plus il s'écoulait, moins je me retrouvais dans cette vie. J'avais besoin d'aventure. C'est ainsi qu'un jour j'ai laissé un mot sur la table et je suis partie avec l'épée de
mon père. Je ne sais pas s'il m'en à voulu mais au moins je pouvais frimer avec ça.


J'ai commencé mon périple en m'aventurant dans la forêt des abraknydes. Je ne m'y étais
jamais vraiment enfoncée. Voulant tester ma force, je me suis lancée sur le premier tronc à pattes que j'ai aperçu. Oh j'aurai très bien pu m'en sortir facilement hein! Mais voilà c'était sans compter les quelques autres qui déboulèrent pour l'aider. Finalement j'ai trouvé refuge sur une branche alors qu'ils fouettaient furieusement l'air en dessous de moi. Alors que je cherchais une
solution, une grande guerrière surgit d'un fourré. De quelques coups habiles, elle fendit les affreux monstres. Puis elle m'invita à descendre.


Cette femme était une iopette du nom de Jujuda. Elle avait déjà un certain age et une expérience au combat remarquable. Je pense qu'elle s'est prise d'amitié pour moi, je devais lui rappeler ses débuts. Aussi elle me prit comme apprentie. Jujuda parcourait les terres à la recherche de combat, elle avait vu beaucoup de choses et chaque soir elle me parlait de ses voyages que j'écoutais avec
avidité.... quand je ne dormais pas! Parce que ce n'était pas de tout repos. Elle perfectionna ma technique de combat, m'apprenant diverses bottes. La iopette avait également des talents d'alchimiste. Elle m'expliqua qu'il était utile de savoir se concocter des potions à base de plantes pour se soigner rapidement. De plus cela garantissait une ligne parfaite. Convaincue, je commençais à cueillir tout ce que je pouvais. C'est à cette époque que j'ai appris que les orties piquent ou qu'on ne cueille pas une rose démoniaque sans l'avoir au préalable assommée.


J'ai passé quelques mois à vadrouiller avec mon mentor. Un beau matin d'été, elle disparu. Sans me laisser la moindre explication. Je pense qu'elle a estimé qu'elle n'avait plus rien à m'apprendre. Par la
suite, je ne l'ai jamais retrouvée.


Seule, j'ai continué de visiter les terres mais bientôt un sentiment étrange que certains appellent nostalgie me prit le cœur et finalement je fis route vers astrub. J'aurai aimé rendre l'épée à mon père à mon retour mais la désillusion me frappa quand j'arriva devant une porte close sur laquelle il était
inscrit « A vendre ». Tout comme Jujuda, mes parents étaient partie vers d'autres terres. Ma seule réaction sur le moment fut un gros soupir suivi d'une intense réflexion. Enfin aussi intense que je puisse le faire on s'entend bien!


J'ai déambulé dans les rues sans but. C'est alors que je tomba nez à nez avec une ancienne connaissance. Jujupsipsi, une jeune ecaflipette de mon age avec qui j'ai passé ma tendre enfance. Ensemble on avait fait les quatre cent coups bien que je ne sache pas vraiment combien cela fait. Heureuse de nous retrouver, nous avons fêté ça dignement à la taverne, puis nous avons passé la nuit ensemble. Suite à cela, nous ne nous séparions plus. Ensemble, nous avons retrouvé successivement les membres de notre groupe de gamins.

Un de nos passe temps favoris était d'aller sur les plage bronzer intégralement. Contrairement à la plupart des gens, la nudité ne nous gênait d'aucune sorte. On se surnommait ainsi entre nous « le clan du soleil »

Le temps passait et nous vivions heureux dans une vie simple faite de bronzette, d'amour, de combats et voyages, de l'entraide. Si bien que notre réputation devint de plus en plus importante et que d'autres personnes nous ont rejoint dont notamment l'affreux père de Belomen. Nous avions même racheté la maison de mes parents.

Mais tout ne pouvait pas rester aussi rose. Jujupsipsi, avec qui je m'étais mariée entre temps, et moi, nous nous disputions sans cesse. Finalement ce fut la rupture et comme nous étions la tête du groupe, celui-ci se dispersa également. A ce moment de ma vie, je n'avais plus goût à rien et l'envie de me jeter du haut du phare était présente.

Une personne me sauva et je lui en suit encore reconnaissante. Shazya, une sacrieuse au moins aussi intentionnée et jolie que ma mère me tendit une main. Cette fille, je la connaissais depuis bien longtemps mais jamais nous ne nous étions vraiment adressé la parole. Ce fut le coup de foudre et ensemble, nous avons repris le clan du soleil. C'est également à cette époque qu'une certaine boule de poils me fut mise dans les bras! Mais je ne me souviens plus exactement des circonstances pour être franche.

Et oui c'est bien de toi que je parle Missive, mais tu étais trop petite pour t'en rappeler. Quoi qu'il en soit le clan reprit des couleurs. J'ai vécu très heureuse avec Shazya qui était, et j'en suis persuadée, mon âme soeur. Malheureusement le destin n'a pas voulu de cet amour et finalement mon amour de sacrieuse décéda lors d'un combat. Je m'en suis toujours voulu de n'avoir pas su la
protéger. Folle de douleur et de chagrin , j'ai tout abandonné et je suis partie loin de tout, abandonnant tout sauf toi. Tu as peut être de vagues souvenirs de cet exil. Pendant des années
j'ai parcouru les terres lointaines que peu d'aventuriers ont foulé. Je t'ai mise plus d'une fois en danger d'ailleurs mais finalement tu es toujours bien vivante. C'est quand une fois j'ai bien cru te
perdre, quand tu as été enlevée par un oiseau géant que j'ai décidé de revenir dans ces terres
civilisées où tu pourrais grandir plus en sécurité.

D'ailleurs faudra que je t'apprenne à te défendre. Un sourire et une sucette ne te sauveront pas toujours!
»

Samus avait parlé longtemps plus pour elle même que pour la gamine. Aussi, elle s'aperçut
que Missive s'était endormie en boule devant le feu. Samus soupira avant de sourire, amusée. Puis elle prit la petite dans ses bras et monta à l'étage pour l'installer dans son lit. Puis elle s'éclipsa. Finalement elle allait quand même rendre visite à un « papa ».
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